Graptolites

L’Ordovicien puis le Silurien constituent les époques les plus riches en biodiversité de Graptolites. Certaines espèces étaient fixées tandis que d’autres faisaient parties du plancton et se déplaçaient au gré des courants.

Considéré comme un groupe éteint depuis 300 millions d’années, des chercheurs ont toutefois découvert des organismes très semblables, en 1989 en Nouvelle Calédonie. Ils furent attribués aux Graptolites en 1993 par le Professeur Dilly.

Le Muséum d’histoire naturelle du Havre possède une grande quantité de schistes datant du Silurien contenant des Graptolites en provenance de la carrière de May-sur-Orne. Ces échantillons proviennent du même endroit que les graptolites décrits pour la toute première fois en France par J.A. Eudes-Deslongchamps, en 1824. Ces organismes très intéressants pour les géologues ont été utilisés afin d’établir des échelles biostratigraphiques.

Dilly, P.N. 1993 - Cephalodiscus graptolitoides sp.nov. a probable  extant graptolite. Journal of Zoology. London. 229, 69-78.

C. Babin, 1971, Éléments de Paléontologie, Armand Colin, 408 p.

M. Boule, J. Piveteau 1935.- Les Fossiles. Éléments de paléontologie, Masson, 899 p.

Foucault A., Raoult J.-F. , 1995 - Dictionnaire de géologie. Paris, Masson 4ième édit. 324p.