Meule

La Normandie du néolithique

Durant la préhistoire, les activités de mouture des graines nécessitent une meule dormante sur laquelle on écrase les grains par un mouvement rotatif ou de va-et-vient, à l’aide d’une pierre plus petite.

Durant la préhistoire, les activités de mouture des graines nécessitent une meule dormante sur laquelle on écrase les grains par un mouvement rotatif ou de va-et-vient, à l’aide d’une pierre plus petite, à l’usure caractéristique, appelée « molette », « main de meule » ou parfois « broyeur ». La meule dormante est une plaque de pierre plus ou moins épaisse, de forme variable (circulaire, ovalaire, rectangulaire) dont la face supérieure a été rendue rugueuse par martelage ou piquetage. Outre les céréales, ces objets ont pu être utilisés pour réduire en poudre d’autres végétaux comme des fruits ou des minéraux. Les roches utilisées varient selon les régions : grès, basalte, calcaire, granite. La découverte de meules usagées dans les habitats ainsi que dans quelques sépultures et dépôts votifs démontrent qu’elles ont pu être chargées de symboles.

Dépôt votif : offrande destinée à exaucer un vœu.

Bibliographie

• Watté. J.P., 1990- Le Néolithique en Seine-Maritime, Thèse de Doctorat en Anthropologie-Ethnologie-Prehistoire, 3 ème partie, pp.576-653, fig.411.
• Marcigny C., Ghesquière E., Desloges J., 2007- La Hache et la Meule- Les premiers paysans du Néolithique en Normandie, Ed. Muséum d’histoire naturelle du Havre, p.156

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