Les masques Woyo appelés ndunga, du nom de l’institution secrète à laquelle ils appartiennent, ont les yeux bridés, la bouche très marquée et sont généralement peints de rouge, de noir et de blanc.
Masque ndunga Woyo
Le ndunga était chargé de faire respecter l'ordre social et jouait un rôle rituel lié au culte des esprits de la terre en intervenant pour favoriser les récoltes. Il était guidé par un personnage utilisant un langage sifflé et sortait également lors de l’investiture des chefs ou lors des funérailles des notables pour bénir les foules.
Chaque masque était fortement individualisé et portait un nom (le rat, l’énorme, le gardien de l’enclos, le jeune palmier, les gros yeux…), premier mot d’un proverbe que le personnage qui l’incarnait était chargé de proclamer.
Le porteur du masque était de plus habillé d’un encombrant costume de feuilles de bananier, autrefois de plumes, accompagné d’objets illustrant son nom. Sans son costume ni la mémoire de son proverbe, ce masque a perdu son identité.
Habi Buganza Mulinda, « Les masques comme langage proverbial Woyo, Zaïre » in Objets-signes d’Afrique, collectif, Snoeck-Ducaju & Zoon.
Etienne Féau, Hélène Joubert, L’art africain, collection tableaux choisis, éditions Scala, 1996.
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