La restauration d’ossements fossiles est un travail long et minutieux qui requiert beaucoup de patience. 45 os et une multitude de petits fragments qu'il faut extraire un à un de leur gangue de sédiments. Une tâche délicate, d’autant plus si l’animal mesure 6 mètres de long !

Javier Parraga, paléontologue du Muséum, explique : 

"Sur les vertèbres cervicales, la restauration a permis de dégager le canal neural, une cavité hébergeant les nerfs à travers la colonne vertébrale. Celui-ci était obstrué par des sédiments qui se sont déposés durant le processus de fossilisation.

L’intervention a aussi permis d’améliorer ou de remplacer des restaurations plus anciennes par des techniques plus actuelles et plus respectueuses comme par exemple le comblement de fissures ou encore l'ajout de peinture sur les parties reconstituées."

Loricatosaurus priscus, vertèbre cervicale 5 (située au niveau du cou de l'animal)

Loricatosaurus priscus, vertèbre caudale 17 (une vertèbre caudale constitue l'un des os de la queue de l'animal)

Loricatorsaurus priscus, vertèbre caudale 3. 

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