Il s’agit d’argile relativement molle dont la couleur peut aller du gris clair au gris foncé en ayant parfois des nuances bleutées. Ces argiles présentent la plupart du temps une alternance avec des bancs de calcaires gris plus ou moins épais et durs.

L’argile, qui a la particularité d’être imperméable, permet la formation de réserves d’eau (aquifères) en profondeur. L’eau de pluie qui pénètre dans les  falaises est ainsi stoppée par les argiles, créant des sources en bord de mer.

L’argile provient de l’érosion de la chaîne hercynienne (montagne à l’emplacement de la Bretagne), il s’agit donc d’une roche sédimentaire dite détritique. Les falaises de la Pointe de Caux sont parfois qualifiées de colosses au pied d’argile car la partie crayeuse repose sur des argiles instables, ce qui provoque régulièrement des éboulements.

Pour aller plus loin
Pomerol C, Lagabrielle Y, Renard M. 2005. Eléments de géologie, Dunod, 13ème Edition.

Pomerol C. Doré F. et al. 1987, Guide géologique régional Normandie Maine, Masson,  2nd édition.

Foucault A. Raoult J.-F., Dictionnaire de géologie Masson, 4ème édition

Schuman W., Guide des minéraux et roches. Delachaux et niestlé, 2010, 399p.

CESBRON F., LEBRUN P., LE CLEAC’H J-M., et al. Quartz : et autres minéraux de la silice. Minéraux et fossiles, juin 200, hors-séries n°11, p.17.

M. Saint-Germès, F. Baudin, J.-F. Deconinck, P. Hantzpergue, Y. Samson - Sédimentologie de la matière organique et des argiles du Kimméridgien de Normandie (région du Havre). Géologie de la France, n°3, 1996. http://geolfrance.brgm.fr/revues%5Carticles%5CGF2-3-1996.pdf

Guyader J. (1968) – Le Jurassique supérieur de la baie de Seine : étude stratigraphique et micropaléontologique. Thèse de la faculté des Sciences Paris, 268 p.